= 3 )) || Les deux cités sont donc à la fois distinctes et mélangées et ce jusqu'à la fin des temps[9]. Augustin déploie une énergie immense pour maintenir le sens littéral de ce verset, à l’encontre de la sagesse d’alors, des philosophes et des disciples d'Origène (dont à notre époque Hans Urs von Balthasar), qui y voient plutôt une menace prophétique. La pierre d'achoppement est l'impossibilité affirmée par eux que Dieu, le Souverain Bien, puisse se communiquer aux hommes. "La Cité de Dieu", écrit sur une période de quinze ans entre les années 412 et 427, est la réponse de Saint Augustin ; mais elle prit, à mesure qu'il écrivait, une ampleur bien plus grande, et devint une description chrétienne complète de l'histoire, passée, présente, et à venir. // -->